L'été est propice aux rencontres et si celles-ci se font autour des sons mélodieux d'un violoncelle et d'une clarinette , l'instant n'en est que plus savoureux. C'est ainsi que les enfants de Canaghja et quelques adultes ont pu être à l'écoute durant une petite heure de morceaux de musique. Bénédicte Legrand-Corallini, jeune et bien jolie violoncelliste en master classe à Bruxelles, a interprété des airs de Bach pour le classique puis des mélodies Corse à des petites pièces issues de scènes cinématographiques universelles qui ont fait rêver quelques instants. Notre jeune artiste a laissé son inspiration s'exprimer et a su faire sonner avec énergie et brillance son violoncelle sous la voûte de la petite chapelle.
Bénédicte prit le temps d'expliquer le fonctionnement de son instrument en commençant par les quatre notes accordées en quinte : do, sol, ré, la, du grave à l’aigu. Apparu à la fin du 16ième siècle, sa forme actuelle est de la manufacture de Andréa Amati luthier à Crémone. Ensuite son heure de gloire vint avec Vivaldi qui lui dédia 27 concerto. On ne peut évoquer cet instrument sans penser à Rostropovicht, probablement son meilleur ambassadeur qui a créé plus de 150 œuvres.
Rejoint par son père Olivier à la clarinette, le moment musical s'est poursuivit quelques instants encore avec des airs de jazz, d'opéra et pour finir sur l'hymne de la Corse, le Diu vi salve Regina.
Gageons que ce « concertino » pour le plaisir momentané qu'il a procuré puisse se renouveler l'été prochain et qu'il devienne au fil du temps une rencontre musicale...