Tout le village de Canaghja te connaissait bien Florio, tout le monde avait un regard de sympathie pour toi Florio, chacun avait partagé avec toi tout au long de tes nombreux séjours au village des paroles, des regards, des marches sur la route sinueuse de Campile, des repas animés, des apéritifs joyeux, des goûters amicaux, des temps de prières à la chapelle.
Florio, nous n'oublierons jamais tes beaux yeux lumineux, ta chevelure parfaite, ta joyeuse attitude, ton pas solide, ta tenue soignée, ton accent provençal, tes éternelles mocassins blancs, ton élégance naturelle, ton parfum « pour un homme » de Caron, ton empathie envers les autres.
Florio, tu aimais la vie, tu aimais le travail bien fait, tu aimais la musique, tu aimais danser, tu aimais Canaghja.
Florio, c'est certain tu vas manquer, aux joueurs de boules avec lesquels tu partageais de belles soirée estivales, discutant parfois le point avec âpreté mais toujours dans la bonne humeur. Tu vas manquer à tes voisins que tu saluais le matin avec amitié en allant à la rencontre de la boulangère qui venait livrer le pain. Tu vas manquer à ceux à qui tu rendais visite simplement pour échanger quelques paroles chaleureuses.
Florio, tu vas manquer à ta charmante épouse Anna avec laquelle tu formais un couple d'une grande et exceptionnelle qualité depuis tant d'années.
Florio, tu reposes dans le cimetière de Campile et de là-haut tu garderas sur chacun de nous un regard bienveillant.
Riposa in pace.
A toute sa famille sincères condoléances.