L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, de style baroque, érigée sur la place du village, est dédiée à saint Pierre et saint Paul. Dédiée initialement à saint Pierre, puis à saint Paul en 1659, elle date du XVII° siècle. Le 31 août 1717 l'interdit jeté sur cette église fut levé par l’archidiacre Andrea Antonio, vicaire général du docièse d’Accia et Mariana. Les travaux reprirent et l'église fut terminée en 1766 comme inscrit sur le mur droit extérieur. Les décors intérieurs furent achevés en 1770. Dans la voûte est inscrit, dans une sorte de coquille enrichie de motifs végétaux : AD 1770 TU ES PETRUS ET SUPER HANS PETRAM AEDIFICABO ECCLESIAM AM.
Le clocher actuel, accolé à l'église, fut construit au début du XX° siècle après l'effondrement le 3 mars 1918 de l'ancien plus haut clocher de Corse (quatre étages, 57 m avec la croix) qui se trouvait à une dizaine de mètres de l'église. En 1931, monseigneur Rodié, évêque d'Ajaccio, baptise les trois cloches fondues à Campile, sous les noms de Sainte-Marie (530 kg), Saint-Pierre (260 kg) et Saint-Paul (190 kg). Le même jour, l'évêque inaugure le monument aux morts érigé sur l'emplacement de la tour-clocher. En 1954, le clocher est surélevé d'un étage et la cloche Sainte-Marie fêlée, remplacée. En 1992 la coupole est refaite, pour être en conformité avec l'architecture baroque de la façade principale. Sur son côté principal, le clocher est doté d'une horloge.
L'édifice, de plan allongé, mesure 32 m de long sur 16 m de large. Il comporte trois nefs, séparées par des piliers, et huit chapelles latérales. Sur la nef de droite sont visibles quelques fragments des anciennes fresques qui ont été recouvertes de stucs. Le transept comprend la chapelle du Rosaire à droite et celle du Sacré-Cœur à gauche. Les ouvertures consistent, sur la façade principale, en une porte centrale et deux portes latérales, toutes surmontées d'une fenêtre de forme fréquente sur les façades des églises baroques en Corse : carré ou rectangle auquel sont accolés deux demi-cercles au-dessus et en dessous. Celle dans l'axe de la porte centrale, plus grande, surmonte une niche destinée à recevoir la statue du saint patron en l'occurrence saint Pierre. Au-dessus de la fenêtre centrale se trouve une niche plus petite, vide aussi. Sur le côté se situe une porte, et à l'abside, une grande fenêtre centrale placée au-dessus des deux petites fenêtres latérales.
À l'intérieur, on peut admirer La Vierge aux raisins offerte par l'empereur Napoléon III
et le tableau du maître-autel Le Christ en croix adoré par des apôtres du XVI° siècle.
S'y trouvent d'autres tableaux :
Ce tableau du troisième quart du 19e siècle, copie d'une oeuvre de Mignard réalisée par le peintre Ernestine Longraire, a été offert à la paroisse par l'Empereur Napoléon III en 1866. Il remplace l'oeuvre occupant originellement la contre-table. Cette toile et son cadre en bois doré figurent dans l'inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale du 5 février 1906.
Désignation Tableau d'autel Titre courant : Vierge à la grappe
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice
Retable de l'autel secondaire de la Vierge à l'Enfant
Peinture de structure rectangulaire verticale
Toile (support) : peinture à l'huile
Vierge à l'Enfant aux raisins sur fond d'architecture
Dimensions normalisées
H = 120 ; la = 94. Dimensions prises à l'intérieur du cadre.
Précisions sur l'état de conservation : Soulèvement de la couche picturale, déchirures et boursouflures de la toile.
Inscription : Donné par l'Empereur - 1866.
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet: Longraire, Ernestine (peintre)
d'après l'oeuvre de Mignard .
Le clocher actuel, accolé à l'église, fut construit au début du XX° siècle après l'effondrement le 3 mars 1918 de l'ancien plus haut clocher de Corse (quatre étages, 57 m avec la croix) qui se trouvait à une dizaine de mètres de l'église. En 1931, monseigneur Rodié, évêque d'Ajaccio, baptise les trois cloches fondues à Campile, sous les noms de Sainte-Marie (530 kg), Saint-Pierre (260 kg) et Saint-Paul (190 kg). Le même jour, l'évêque inaugure le monument aux morts érigé sur l'emplacement de la tour-clocher. En 1954, le clocher est surélevé d'un étage et la cloche Sainte-Marie fêlée, remplacée. En 1992 la coupole est refaite, pour être en conformité avec l'architecture baroque de la façade principale. Sur son côté principal, le clocher est doté d'une horloge.
L'édifice, de plan allongé, mesure 32 m de long sur 16 m de large. Il comporte trois nefs, séparées par des piliers, et huit chapelles latérales. Sur la nef de droite sont visibles quelques fragments des anciennes fresques qui ont été recouvertes de stucs. Le transept comprend la chapelle du Rosaire à droite et celle du Sacré-Cœur à gauche. Les ouvertures consistent, sur la façade principale, en une porte centrale et deux portes latérales, toutes surmontées d'une fenêtre de forme fréquente sur les façades des églises baroques en Corse : carré ou rectangle auquel sont accolés deux demi-cercles au-dessus et en dessous. Celle dans l'axe de la porte centrale, plus grande, surmonte une niche destinée à recevoir la statue du saint patron en l'occurrence saint Pierre. Au-dessus de la fenêtre centrale se trouve une niche plus petite, vide aussi. Sur le côté se situe une porte, et à l'abside, une grande fenêtre centrale placée au-dessus des deux petites fenêtres latérales.
À l'intérieur, on peut admirer La Vierge aux raisins offerte par l'empereur Napoléon III
et le tableau du maître-autel Le Christ en croix adoré par des apôtres du XVI° siècle.
S'y trouvent d'autres tableaux :
- Saint Nicolas qui proviendrait, selon la tradition orale, de l'église Saint-Nicolas détruite par les Génois lors de la guerre contre Sampiero Corso (1554 - 1569) ;
- Saint Jean-Baptiste enfant, offert par le musée Fesch d'Ajaccio ;
- Le Christ en dérision ;
- La Sainte Famille ;
- La mort de saint Bruno offert par l'État ;
- Sainte Madeleine ;
- La lapidation de saint Étienne ;
- Le Christ en croix.
Tableau de la Vierge aux raisins
Description historique Ce tableau du troisième quart du 19e siècle, copie d'une oeuvre de Mignard réalisée par le peintre Ernestine Longraire, a été offert à la paroisse par l'Empereur Napoléon III en 1866. Il remplace l'oeuvre occupant originellement la contre-table. Cette toile et son cadre en bois doré figurent dans l'inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale du 5 février 1906.
Désignation Tableau d'autel Titre courant : Vierge à la grappe
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice
Retable de l'autel secondaire de la Vierge à l'Enfant
Peinture de structure rectangulaire verticale
Toile (support) : peinture à l'huile
Vierge à l'Enfant aux raisins sur fond d'architecture
Dimensions normalisées
H = 120 ; la = 94. Dimensions prises à l'intérieur du cadre.
Précisions sur l'état de conservation : Soulèvement de la couche picturale, déchirures et boursouflures de la toile.
Inscription : Donné par l'Empereur - 1866.
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet: Longraire, Ernestine (peintre)
d'après l'oeuvre de Mignard .