Figure emblématique par excellence de la Corse, le châtaignier, baptisé “arbre à pain”, a connu un développement depuis le capitulaire* De Villis (rédigé à l’époque de Charlemagne) qui prônait une incitation à son développement ; son apogée arrivera aux xvie et xviie siècles. Puis, au xviie siècle, le plan terrier, destiné à cartographier l’état foncier de la Corse, établira à 35442 hectares la surface de châtaigniers. Son nom vient du latin castanea, dérivé du grec kastanon, qui fait référence à une ville de Tessalie qui, dans l’Antiquité, était renommée pour la qualité des châtaignes que l’on y récoltait.
Cet arbre est une espèce spontanée autour de la Méditerranée ; on le trouve en Afrique du Nord, dans l’Europe méridionale (de la péninsule ibérique à la Grèce) et dans certains pays d’Europe centrale comme la Hongrie, la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie. Dans les
régions tempérées de l’hémisphère nord, il en existe une douzaine d’espèces qui prospèrent sur des roches mères aux terrains profonds, frais et bien drainés. En Haute-Corse, sur les sols schisteux, la microrégion de la Castagniccia tire directement son nom de la prospérité de cette culture. Ces espèces aiment bien la chaleur et l’on sait qu’elles ont du mal à supporter des températures moyennes inférieures à 8° C qui pourraient sévir au cours de la période active de la végétation (de mars à novembre).
Mais quels sont les véritables critères climatiques du châtaignier ? À partir de quels seuils météorologiques le châtaignier a t-il un développement harmonieux ? Et surtout, quelles sont les contraintes climatiques qui auraient pour conséquences de limiter son développement et la production associée, tant dans le domaine de la quantité que dans celui de la qualité. (extrait Stantari, 2007, J.Alesandri, J-P Giorgetti)
L'article mis en pièce jointe publié dans un récent colloque des sciences naturelles de la Corse tente de répondre à ces questions.
Cet arbre est une espèce spontanée autour de la Méditerranée ; on le trouve en Afrique du Nord, dans l’Europe méridionale (de la péninsule ibérique à la Grèce) et dans certains pays d’Europe centrale comme la Hongrie, la Bulgarie, la Croatie et la Roumanie. Dans les
régions tempérées de l’hémisphère nord, il en existe une douzaine d’espèces qui prospèrent sur des roches mères aux terrains profonds, frais et bien drainés. En Haute-Corse, sur les sols schisteux, la microrégion de la Castagniccia tire directement son nom de la prospérité de cette culture. Ces espèces aiment bien la chaleur et l’on sait qu’elles ont du mal à supporter des températures moyennes inférieures à 8° C qui pourraient sévir au cours de la période active de la végétation (de mars à novembre).
Mais quels sont les véritables critères climatiques du châtaignier ? À partir de quels seuils météorologiques le châtaignier a t-il un développement harmonieux ? Et surtout, quelles sont les contraintes climatiques qui auraient pour conséquences de limiter son développement et la production associée, tant dans le domaine de la quantité que dans celui de la qualité. (extrait Stantari, 2007, J.Alesandri, J-P Giorgetti)
L'article mis en pièce jointe publié dans un récent colloque des sciences naturelles de la Corse tente de répondre à ces questions.