A TUTTI PACE E SALUTE PE 2020
A RINGRAZIAVI PE A STRADA E A GIOIA INSEMME
A TOUTES ET TOUS MEILLEURS VŒUX POUR 2020
~~~~~~~~~~~~~~~~
La petite histoire de la carte de vœux
Il y a fort longtemps, Une coutume née en Extrême-Orient
Il y a fort longtemps, les Asiatiques envoyaient en début d’année des « cartes de visite » aux personnes côtoyées pendant l’année écoulée. Il s’agissait de grandes feuilles de papier de riz écrites avec différentes nuances de couleurs pour mentionner le nom, le prénom et la qualité de l’expéditeur. La dimension de la feuille variait selon l’importance du destinataire, et pour un Mandarin, la carte de vœux pouvait être aussi grande qu’un devant de cheminée !
Désormais très répandue dans le monde entier, la tradition d'envoyer ses souhaits à l'occasion de la nouvelle année sur une CARTE DE VŒUX est née en Angleterre au XIXème siècle.
Naissance de la "Christmas Card"
Tout commença en Grande-Bretagne en 1840 avec l'apparition du premier timbre-poste qui facilita l'échange de courriers. Peu après, la découverte du procédé de lithographie popularisa l'envoi des cartes de Noël. Ces cartes en couleurs étaient décorées de gui, de houx, de crèches ou encore de sapins enneigés. Elles étaient envoyées durant la période de l'Avent, et avaient pour fonction de souhaiter un Joyeux Noël mais aussi une bonne année par la même occasion. Ce qui d'ailleurs montre bien qu'il est possible de formuler des souhaits de bonne année avant la date fatidique du 1er janvier sans que cela soit considéré comme de mauvais augure.
Coutumes françaises...
La coutume anglaise se répandit dans toute l'Europe et il devint à la mode en France d'envoyer une «Christmas card». Petit à petit, en Angleterre et dans d'autres pays, un glissement intervint dans l'utilisation de ces cartes : elles devinrent progressivement des cartes de voeux pour souhaiter une bonne année, ce qui correspondait à un usage nouveau. Cependant, la mode des cartes se développa en France de façon un peu spécifique. En effet, il existait en France une tradition ancestrale aujourd'hui oubliée : les visites du nouvel an. De façon tout à fait rituelle et formelle, on rendait visite, dans les quinze jours qui suivaient le 1er janvier, à son entourage proche, famille et amis, mais aussi à ses collègues de travail, à son patron, et même à des familles pauvres ou des malades. L'idée était d'embellir ces jours festifs par des cadeaux et des marques d'amitié. Les étrennes du nouvel sont une survivance de cette tradition.
Carte de visite remise au concierge
Ces visites obligatoires étaient perçues comme très contraignantes par beaucoup de gens qui cherchaient à les éviter. Or à cette époque, il était admis que l'on pouvait remplacer une vraie visite par la simple preuve de son passage, en laissant par exemple une carte de visite. Lorsqu'elle était cornée en haut à droite, cela indiquait que l'on s'était déplacé soi-même pour la déposer, en signe de respect ou d’amitié. C'est ainsi qu'apparut l'habitude de remettre au concierge du domicile de ses proches le 1er janvier une carte de visite sur laquelle on avait écrit une formule de vœux .
Les lettres du nouvel an
Tandis que se répandaient ces nouveaux usages (la carte de Noël illustrée, la carte de visite pour souhaiter la bonne année), les gens continuaient naturellement de s'envoyer des lettres au moment de la nouvelle année, entre amis ou membres d'une famille. Déjà à cette époque, on profitait du prétexte des voeux pour renouer des amitiés distendues.
La carte de voeux telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, fit alors son apparition. Assez différente de la carte de Noël, elle mettait en scène le plus souvent des fleurs, de jeunes femmes ou des enfants portant des cornes d'abondance symbolisant la prospérité. Les chiffres de l'année y était aussi parfois représentés, accompagnés de symboles de chance : trèfle, fer à cheval..
Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou un papier à lettres pour écrire ses voeux : la carte de voeux s'était alors massivement répandue. Elle cumulait deux avantages : son format permettait d'écrire un peu plus de texte que ce qui peut être écrit sur une carte de visite mais en même temps il dispensait de l'effort que demande la rédaction d'une vraie et longue lettre !